Episode 24- Jean SUBERBILLE

Jean Suberbille -11 août 1918

Jean SUBERBILLE est né le 5 avril 1879 dans la maison Haurie. Il est le seul enfant de Pierre Suberbille et Magdelaine Darracq. Il s’est marié le 19 janvier 1904 avec Françoise Pédegaits avec qui il aura un enfant, Jean Philippe Georges, le 1er mars 1914. Parti en renfort au 279eRI. Il fut blessé à Lhuys (Aisne) , évacué le 5 août 1918. Il subit une transfixion de la cuisse gauche. Il est décédé le 11 août 1918 à l’HOEB 52 (Coulommiers).

Biographie

Jean SUBERBILLE est néle 5 avril 1879 dans la maison Haurie. Ses parents, Pierre Suberbille et Magdelaine Darracq se sont mariés le 2 février 1864 à Hagétaubin. Magdelaine Darracq était veuve de Jean Suberbille, frère de Pierre. De son mariage avec Jean sont nés 6 enfants dont 4 au moins sont arrivés à l’âge adulte.

Jean SUBERBILLE est le seul enfant de Pierre Suberbille et Magdelaine Darracq. Jean SUBERBILLE s’est marié le 19 janvier 1904 avec Françoise Pédegaits. Il auront un enfant, Jean Philippe Georges, le 1er mars 1914

Exempté du service militaire, il passera  devant le conseil de révision d’Arthez  le11 décembre 1914 (Décret du 9 septembre 1914) et déclaré  bon pour le service armé. Il est arrivé au corps le 21 mars 1915, au 34eRI,  passé au 112eRI le 20 février 1918, puis au 279eRI le 5 mars 1918. Parti en renfort au 279eRI. Il fut blessé à Lhuys (Aisne) , évacué le 5 août 1918. Il subit une transfixion de la cuisse gauche. Il est décédé le 11 août 1918 à l’HOEB 52 (Coulommiers)

Contexte et condition de sa mort

La mort de Jean SUBERBILLE s’inscrit dans le contexte de lseconde bataille de la Marne, parfois appelée bataille de Reims, qui est une série d’offensives allemandes et de contre-offensives alliées, qui se sont déroulées dans le Nord-Est de la France du 27 mai au 6 août 1918, avec des événements décisifs du 15 au 20 juillet 1918.

Cet épisode de la Première Guerre mondiale s’est soldé par une victoire décisive des Alliés.

Le 279e RI de Jean SUBERBILLE y participe dans le secteur de la Fère en Tardenois.  Voir carte ci-dessous

Il est blessé vers la commune de Lhuys (Aisne) le 5 (?)  août 1918, par un éclat d’obus, selon son registre matricule.

Evacué vers un HOE (Hôpital d’Origine d’Etape), installé sans doute proche de Coulommiers, il subit une transfixion de la cuisse gauche (technique d’amputation). Il y décède le 11 août 1918

Dans l’ historique du 279e RI,( horizon14-18.eu/wa_files/RI279), Jean SUBERBILLE est noté dans les pertes du régiment lors de la période du 4 au 12 août 1918 et l’épisode de la Vesle, dont la relation est ci-dessous:

« Le 6 Août, le 279ème R. I. relève le 338ème R. I. à la voie ferrée Bazoches Soissons. Il a pour mission d’organiser les positions conquises et de fixer l’ennemi par de nombreuses patrouilles. Les circonstances firent que cette mission défensive a donné cependant an régiment l’occasion de se distinguer particulièrement.

 Le 7 Août, dès 5 heures 30, l’ennemi contre attaque en force pour essayer de nous rejeter, sur la Vesle (papiers trouvés sur un cadavre d’officier allemand). Le bataillon PÉROTEL reçoit le choc, ne lâche pas un pouce de terrain et repousse l’ennemi en lui infligeant de fortes pertes. Une nouvelle contre attaque a lieu à 10 heures 50, après un violent bombardement de nos positions. L’ennemi est encore repoussé, abandonne de nombreux cadavres sur le terrain et, poursuivi par nos patrouilles, laisse entre nos mains une trentaine de prisonniers. et deux mitrailleuses.

 Le-8 Août, l’ennemi essaie à nouveau de nous rejeter sur la Vesle. A 14 heures, il nous attaque et est encore repoussé avec de fortes pertes. Dans la soirée, renonçant à aborder de face nos positions, les Allemands essaient de les tourner par la droite (où le régiment américain est légèrement en retard). Mais les patrouilles du bataillon DISCH arrêtent net l’infiltration ennemie cependant que le bataillon PIET DE LESTRADE (338ème R. I.) s’établit, pour parer à tout imprévu, en soutien sur la rive Sud de la Vesle. Une fois de plus notre front n’a pas été entamé.

Dans-la nuit du 8 au 9 Août, des reconnaissances offensives hardiment poussées par le 279ème R. I. s’emparent de deux mitrailleuses, bousculent un petit poste ennemi et font sauter plusieurs abris. Notre ligne de surveillance est avancée de 300 mètres. Historique du 279ème R.I.

 Dans ces trois journées, le 279ème R. I. repoussant 4 attaques, harcelant l’ennemi par d’incessantes patrouilles, a perdu 2 officiers et 140 hommes. Les combats menés par le 279ème R. I. sur l’Ourcq et sur la Vesle furent l’objet, le 19 Septembre, d’une citation à l’ordre de la VIème Armée. Nos pertes en tués sont de : 38 sous-officiers et soldats. »

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